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Un exemple de d'artiste scientifique
Johann Wolfgang von Goethe
J W von Goethe


Un artiste profondément savant

Un savant étonnament artiste

1749 - 1832

La science goethéenne


Une science est dite goethéenne quand elle est approchée selon l'esprit de Goethe, selon sa façon d'observer et de se lier à la "chose" observée. Si une telle science s'applique avec magnificence aux sciences du vivant, elle reste aussi une démarche intéressante dans la sphère physique, matérielle.
L'absence d'image dans cette page se justifie par la nécessité d'expérimenter soi-même et de ne pas se borner à suivre une représentation.
Goethe parlait de discernement intuitif à propos de sa démarche cognitive.
L'intellect actif dans le domaine de la réflexion scientifique telle qu'elle est vulgarisée pour le grand public ne fait appel qu'à l'aspect extérieur du phénomène.
Goethe a eu d'une certaine manière l'outrecuidance de laisser parler aussi ce qu'il ressentait face au phénomène. Disons qu'il introduisit un caractère subjectif au côté du caractère objectif de la démarche scientifique classique, laissant de côté toute théorie, toute synthèse mathématique.
"Ce ne sont pas les sens qui trompent mais le jugement." dit ce grand savant, mettant ainsi de côté tout ce qui peut venir d'une théorie pour laisser parler avant tout les sens.
"Les animaux sont instruits par leurs organes disaient les anciens ; j'ajoute, les hommes aussi; ils ont toutefois le privilège de pouvoir à leur tour instruire leurs organes." Que rajouter, pour donner l'esprit de Goethe?


Ce ressenti dans la perception du phénomène permet une toute autre approche que l'approche scientifique classique. Si l'on admet que nous ne sommes pas propriétaires de nos pensées mais que notre cerveau agit comme un simple miroir capable de réfléchir la pensée disons organisatrice du phénomène observé, on détient alors la clé pour faire un pas de géant dans chaque science, voire dans chaque étude de processus quelconque (social, économie, ...) :  ce ressenti met en relation la pensée intérieure propre de l'observateur avec la pensée propre qui soutient le phénomène observé. Tout l'art consistant à plonger dans un arrière plan sans tomber dans la métaphysique ou la tautologie.
Goethe parlait alors de sensible-supasensible et il disait très sérieusement qu'il voyait l'idée de la chose en même temps que la chose, mais là nous entrons dans un espace trop large pour de l'info sur internet.

" Le beau rend manifeste des lois secrètes de la nature qui,
sans cette révélation, demeureraient éternellement cachées. "




Exemple d'approche dans le domaine de l'optique:

Sur la

Nature des Couleurs

Goethe fit une expérience remarquable dans le monde la couleur qui laisse entrevoir la valeur d'une telle science :

    • Isaac Newton (1642 - 1727) avait déjà diffusé le résultat de ses recherches sur la nature de la lumière en 1669.
    • Goethe, friand de nouveauté, s'en alla réclamer cet appareil à travers lequel Newton avait pu contempler un monde de couleur là où ne s'exprimait qu'un fade blanc...
Ainsi Goethe reçut un simple prisme de la part d'un certain Büttner (conseiller d'état).Très occupé par ailleurs, il laissa l'objet en quarantaine jusqu'à ce que son propriètaire le réclamât.

Dès cet instant le monde tourna,

ou plutôt, malheureusement, le monde faillit tourner. Goethe prit le prisme.
Goethe regarda à travers le prisme,
dirigeant son regard vers le mur tristement blanc de son bureau.
Et, Goethe vit ce que chacun peut voir :
un mur blanc !



Déception, tout était comme avant, aussi blanc, et même sans doute moins intéressant car moins net.
    • Heureusement l'œil phénomélogique du savant artiste allemand ne manqua pas de remarquer le phénomème d'"arc en ciel" à la frange des objets, à la limite des choses.
Lorsqu'il tourna son regard (toujours à travers le prisme) vers la croisée de sa fenêtre, l'appareil fit merveille et séduisit alors l'expérimentateur passionné.

Débauche de couleur. Fantaisies lumineuses.

    • Le résultat attendu remplit certainement Goethe de joie.
    • Mais nouvelle déception ! l'arc en ciel annoncé par l'éminent Newton (sur qui la science fonde ses théories les plus fiables...)  n'apparaît pas !!!

Faites l'expérience.

L'arc en ciel se vêt de sa parure si hautement et chèrement symbolique, seulement, oserai-je dire, dans un cas très, trop précis pour bâtir une science vraie sur laquelle pourrait s'appuyer l'humanité pour faire le pas de géant qui la propulserait loin du monde stérile dans lequel elle s'installe lentement, incidieusement.
Seules, une frange lumineuse qui va du rouge au blanc en passant par le jaune d'un côté et une frange qui va du bleu très pâle au noir de l'autre côté, apparaissent quand on visualise un objet sombre sur fond clair ou le contraire !

C'est déjà beau mais le vert est totalement absent.


L'éminent Newton a tiré une conclusion quelque peu hâtive sur le phénomène.Il a menti par ommision ou par excés de recherche d'une satisfaction personnelle; cédons-lui sur ce point, ce serait plus beau avec l'arc en ciel car plus harmonieux, et puis, les 7 couleurs, c'est magique non? Le chiffre 7 surtout !



Point de sarcasme inutile de ma part car c'est un drâme en quelque sorte qui suit l'événement.
Et les expériences de Goethe n'y vont rien changer, la science plonge derrière l'auguste savant anglais et assène à tous les peuples sous l'emprise de quelque mysticisme occulte (que la science s'octroie volontiers) que la lumière est composée des 7 couleurs de l'arc en ciel.

C'est beau, cela fait rèver mais c'est presque un mensonge puisque ce n'est pas une vérité !
C'est au plus une vérité extrêmement partielle.

Errare humanum est bien sûr, mais perséverer dans l'erreur est une faute grave quand la lumière (!...) est faite sur le sujet.
Le Traité sur la couleur de Goethe n'aura qu'un très faible écho dans le monde des sciences optiques et pourtant ce qu'il propose pourrait permettre un pas en avant très sérieux dans la compréhension de ce que représente la couleur (et qui est paut-être plus intéressant que de ce limiter à une longueur d'onde). Evidemment ce traité ne recèle aucune formule mathématique, ni autre élubration théorique.

L'expérience

    • Il suffit de faire une expérience très simple et l'on comprendra que, c'est vrai, c'est plus satisfaisant avec l'arc en ciel.


Au lieu de regarder la lumière passant à travers une fente étroite et que l'on fait diffuser à travers le prisme, agrandissez la fente ou rétrecissez-la encore plus.
Dans le premier cas (fente large), le vert disparait laissant la place à du blanc si l'écran est blanc...
Dans le second cas (fente étroite), le vert disparait et des teintes nouvelles appraissent dans les tons de violet, si l'écran est blanc...


Le vert est un leurre dans cette expérience,

il est le chevauchement du jaune et du bleu

qui sont aux limites de l'image

et qui se mèlent

quand la largeur de la fente est bien choisie...



Tout est dit et si vous voulez en avoir la preuve, regardez dans le prisme (tout verre taillé avec des faces formant des angles peut convenir, il suffit de coller son oeil dessus et de regarder le paysage...).

Il y a de forte chance que cela ressemble à ce qui était plus haut ou alors à cela (en moins étiré bien sûr) :


    • La couleur telle qu'on la perçoit après le passage de la lumière au travers d'un prisme se comprend par l'expérience goethéenne comme une "lutte" de l'ombre avec la lumière.


Avant de tirer des conclusions du genre de ce qui vient d'être formulé, la démarche goethéenne doit avoir considéré aussi la façon dont notre oeil réagit à la lumière. Et Goethe a fait pour cela des expériences facilement reproductibles par tout un chacun.
Ces expériences sont connues mais on étudie alors l'oeil (les phosphènes par exemples). Les choses OEIL et COULEUR sont dissociées. Goethe les rassemble et l'élément qui arrive dans sa démarche est à proprement parlé l'élément de discernement intuitif pour aboutir à ce qui, à défaut de conclusion, peut être un élément de compréhension. On peut ressentir le caractère très "objectif" du travail de Goethe (il considère et poursuit son investigation avec le point de vue le plus large possible : l'objet (ici le prisme) et l'oeil du sujet (ici, élément de perception des phénomènes colorés)).
 


Par la suite tout s'ouvre, là où le savant ne fait que formuler des hypothèses jusqu'à ce qu'elle soient infirmées par d'autres hypothéses, Goethe pousse la chose jusque dans la poésie. (Et je suis désolé d'affirmer ici l'empirisme de nos sciences qui échaffaudent de bien belles théories sur les bases bien fragiles d'hypothèses théoriques ou de théories hypothétiques....)
Et Goethe a compris le bleu du ciel, et les rouges du levant et du couchant sans avoir a "hypothétiser" une certaine dimension du rayon lumineux traversant un air grossier qui ne laisserait passer que ce qu'il veut ou peut.
Et pourquoi l'ombre violette sur la neige?
Et les couleurs complémentaires?


Goethe est allé plus loin que Newton, très loin même, et il a donné ses résulats,

et personne ne l'a écouté bien que les expériences soient manifestes.


Je vous laisse à l'énorme documentation qu'il nous a laissé mais malheureusement indisponible en français pour la plupart (Traité des couleurs * (traduit) pour le sujet abordé ici très succinctement en tant qu'exemple).
Que nous reste-t-il de tout le travail de ce savant poète? Des écrits sur lesquels s'appuient certains de nos scientifiques qui timidement sans doute n'osent pas faire trop de bruit autour du sujet. Car Goethe amène dans son sillage un courant où souffle l'Esprit.
Deux citations en exemple :


"Il lui convient (à l'Esprit) de mouvoir le monde de l'intérieur,
De cacher la nature en lui et de se cacher dans la nature.
Afin qu'à tout ce qui vit, travaille et existe en lui
Ne manque jamais sa force et son esprit."



"L'âme humaine est semblable à l'eau,
Qui descend du ciel,
Puis remonte au ciel,
Et redescend encore sur la Terre,
Selon un rythme éternel."


On voit tout de suite le gouffre immense qui existe entre le promoteur d'une nouvelle démarche scientifique et la démarche toujours actuelle et l'on peut comprendre aussi pourquoi on a tant de réticence à mettre ce grand savant plus souvent à l'honneur dans les sciences qu'on ne le met à propos de littérature. Mais il est temps que cela bouge car on arrive dans une impasse, une limite qu'on ne sait pas vraiment comment la franchir.


POURQUOI


un poète n'a-t-il pas droit de cité
dans l'espace " étriqué " d'une science frigide
incapable de s'unir à l'être intérieur de l'homme ?



La science d'aujourd'hui semble omettre l'importance du vécu intérieur de l'expérimentateur.
Or ce vécu fait partie intégrante de l'expérience. Le physicien Pauli eut le mérite d'évoquer une telle idée sur la fin de sa vie, après des années de travail et d'expérience ! Bien mal lui en prit, il fut alors dénigré par ces confrères...

Un objet tombant dans le désert doit faire du bruit même si aucune oreille n'est là pour le révéler au reste du monde, mais si une oreille l'entend, l'expérience continue avec sa cohorte de quetions : pourquoicebruit pourquoiunbruit commentcebruit commentunbruit ...

Même si peut-être des milliers d'applications fonctionnent sur la théorie de Newton, cela ne veut pas discréditer Goethe. L'expérience de Goethe inclut celle de Newton. Mais en agrandissant la fente on élargit les oeillères, d'autres découvertes intéressantes pourraient voir le jour...

Si cela n'ébranle pas un peu vos certitudes, tournez-vous vers la science dite autoritairement exacte (!) et demandez-lui :
  • comment il y a deux arcs-en-ciel l'un au-dessus de l'autre, avec une inversion des teintes pour le 2e ?
  • comment le ciel est bleu le jour, rouge le soir, violet avant la nuit ?
  • comment la nuit, en ville les ombres sont de toutes les couleurs ?
  • comment certaines personnes visualisent-elles inconsciemment et spontanément les couleurs complémentaires
  • ...
Et demandez bien toujours "comment ?" et non "pourquoi ?".

Si les réponses que vous obtiendrez vous satisfont,
si l'histoire de la grosseur des rayons qui ne peuvent pénêtrer la couche d'air vous enchante,
si les longueurs d'ondes suffisent à vous convaincre que ce que vous voyez ne réside que par le jeu de votre âme dont l'existence n'est pas prouvée comme une réalité,
alors soit, je n'ai plus rien à dire !

Sinon, pourrions-nous dire :
Malheureux qui ne possède que la Science et veut la vérité
Il reste au dehors des choses,
Etranger au monde qu'il est.

Malheureux qui ne possède que l'Art et désire la vérité
Il reste au dedans des choses,
Etranger au monde qu'il regarde.

Celui qui possède l'Art et la Science établiera la Religion,
la Vérité viendra vers lui.

Patrick ROUSSEL

Oeuvres scientifiques de Goethe disponibles au Serpent d'étoiles:
Le traité des couleurs
La métamorphose des plantes


Autres ouvrages (parution ou travaux en cours)
Auteur : Patrick Roussel chercheur atypique, pédagogue, enseignant

L'Autruche essai sur l'état des sciences
(parution 2009)

Un regard constructif et parfois aussi critique à l'égard d'une science officielle qui refuse de regarder la réalité en face. La voie vers le matérialisme a été ouverte. Nous nous enfonçons dedans comme si on nous y poussait. La voie goethéenne extrapolée à notre époque y est décrite et justifiée pour un avenir plus sain de l'humanité.


Nouvelle optique sur la lumière
Parution prévue 2010.

Dans cet essai effectué dans le sens d’une approche goethéenne des phénomènes liés à la lumière, l’auteur lance sa pierre dans la mare de la théorie classique, newtonienne, de la compréhension des couleurs. Il donne les supports nécessaires à une connaissance réelle de ce que représente d’un côté la lumière et de l’autre l’obscurité. L’étude des couleurs ne saurait se passer de la reconnaissance d’une réalité existentielle de ces deux entités.


Contribution à une astronomie de dimension humaine
Parution prévue 2010.

L’approche du ciel a évolué au cours des temps. Ptolémée, Copernic, Brahe, Kepler ont vu la même chose mais ne l’ont pas ressentie ou commentée de la même manière. Pourquoi ?
Comment, maintenant bien engoncés entre la vision Copernicienne du système solaire et les vues de l’astrophysique sur les limites du monde, l’être humain peut-il accéder à une sagesse du ciel ? Peut-on seulement envisager une sagesse du ciel ? Cet ouvrage tente de combiner les fruits de nos observations modernes avec les fruits des anciens astronomes et astrologues.


Les éléments et les états de la matière
Parution prévue 2012.

Terre, Eau, Air et Feu n’ont plus de réalité dans le monde actuel de l’étude des éléments. On ne voit plus que des solides, des liquides et des gaz ; le feu n’est plus un état de la matière que sous la forme du plasma.
Ici, un chemin moderne plus phénoménologique qu’analytique propose de concilier la vision matérielle du monde avec sa réalité intrinsèque.


L’homme en voie d’animalisation
(et ses rapports avec le monde animal et le monde végétal)

Parution prévue 2012.

Il est plus que nécessaire de clarifier notre compréhension des mondes vivants pour cerner les relations entre eux et les domaines propres à chacun. Du Big Bang à la soupe primitive, des origines de la vie à l’évolution des espèces actuelles le regard convenu, officiel, part du néant pour arriver à un néant.
Des tentatives d’autres interprétations de l’évolution de la vie ont existé et se développent encore, l’auteur apporte ici son grain de sel.



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NOTE 1 :

Le Traité des Couleurs de Goethe est à ne pas confondre avec le Traité des couleurs récemment paru aux Presses Polytechniques et Universitaires Romandes (sans vouloir dénigrer le travail accompli) oeuvre magistrale unanimement saluée par la critique... faisant tout de même allusion au savant allemand et à Aristote.




NOTE 2:

Exquisse bio(& biblio)graphique

    Johann Wolfgang von GOETHE : écrivain allemand qui ne se contenta pas d'écrire. <br> Il fit aussi dessin, peinture, poésie, il fut savant et même ministre d'état à Weimar ...
    Son oeuvre constitue l'un des points forts de la culture allemande. Elle marqua fortement les milieux intellectuels européens. En jouant un rôle important dans le développement de toute la littérature de la fin du XVIIIe siècle et du XIXe siècle elle contribua à l'évolution de la langue allemande.

 Sa vie culturelle

    D'une famille aisée, Goethe reçut dès l'enfance une éducation très complète. Après des études de droit à Leipzig, il partit pour Strasbourg où il fit la connaissance de Herder. Aux côtés de ce philosophe des Lumières, il participa à la naissance du mouvement "Sturm und Drang" (Tempête et Elan) qui visait à se libérer du classicisme. Le drame Götz von Berlichingen écrit en 1771 marquait cette volonté de bousculer la tradition. De cette même époque datent ses premiers grands poèmes : le Voyageur, le Chant de Mahomet, Prométhée. Son amour malheureux pour Charlotte Buff - fiancée à son meilleur ami - lui inspira les Souffrances du jeune Werther, roman grâce auquel il obtint une popularité sans égale.
    En 1775, Goethe s'installa à Weimar où il devint le conseiller du grand-duc Charles-Auguste ; il se consacra alors entièrement à l'économie, à la politique (il devint ministre des Finances en 1782).
Une passion le saisit : la recherche scientifique (principalement météorologie, botanique, géologie, physique).
    De retour à la cour de Weimar après un séjour en Italie de 1786 à 1788, il reprit la plume dans un style plus classique : Iphigénie en Tauride, le Comte d'Egmont (1786), Torquato Tasso (1789) et les Elégies romaines.

    En 1788 Goethe rencontra Schiller avec qui il noua une très forte amitié en partie fondée sur leurs conceptions communes de l'art. Au delà des rapports affectifs, leur relation permit une période de création intense : ils écrivirent ensemble des épigrammes.
    De 1791 à 1817, il exerça ensuite les fonctions de directeur du théâtre de Weimar , tout en poursuivant des études de géologie et de botanique. Il effectua en outre de nombreuses traductions de Voltaire et de Diderot.

    A la fin de sa vie, Goethe se consacra à l'écriture d'oeuvres importantes :

Poésie et Vérité,
Le Voyage en Italie,
La Campagne de France,
Les années d'apprentissage de Wilhelm Meister.

    Dès 1773 Goethe avait abordé le mythe de Faust.

Faust I est achevé en 1806.
Le Second Faust (Faust II) commencé en 1825 sera achevé en1832.

    Ce mythe l'aura donc occupé 59 ans sur une vie de 83!

Un regard artistique sur la vie humaine dans sa lutte avec la connaissance d'elle-même !



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 Le Serpent d'étoiles. Tous droits réservés. 06 janv. 2002 revision janv 2009